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La radiesthésie

Publié le Divination

La radiesthésie est le mot inventé par l’abbé français Alexis-Thimothée Bouly pour désigner une technique divinatoire permettant la localisation de sources, d’objets divers, d’animaux égarés ou d’êtres disparus, grâce à la détection des champs électromagnétiques émis par ces divers corps et objets généralement au moyen d’une baguette, d’un pendule divinatoire ou de divers objets.

L’aptitude ne résiderait pas dans le corps émetteur, mais dans l’individu qui a recours à cette technique et aurait une prédisposition pour la pratiquer, une sensibilité accrue à ce type de magnétisme et à leur interprétation consciente.

Objet de nombreuses investigations scientifiques, la radiesthésie fait aujourd’hui débat. Tandis que les scientifiques voient dans les oscillations des outils utilisés (baguettes, pendule, etc.) l’expression de la volonté du radiesthésiste, les défenseurs de la radiesthésie objectent que la physique a prouvé que tous les atomes émettaient un champ électromagnétique et qu’eux prétendent pouvoir les capter et déterminer la nature du corps en fonction de leur sensibilité.

Histoire et origines antiques de la radiesthésie

Bien que pratiquée depuis l’Antiquité, cette technique n’est connue en France sous le nom de radiesthésie qu’au moment où l’abbé Bouly s’est mis à la populariser et a forgé le néologisme employé aujourd’hui partout dans le monde.

La rhabdomancie (du grec rabdos qui signifie « baguette » et de manteia, pour « divination ») est une mantique antérieure qui reposait elle aussi sur l’emploi de baguettes à des fins divinatoires, le but étant là aussi de localiser une source souterraine, un trésor enfoui, ou des gisements miniers.

On trouve de nombreuses références à cet art dans l’Antiquité gréco-romaine. Ainsi, dans son ouvrage intitulé De Moribus germanorum l’historien romain Tacite évoque, au 1er siècle ap. J.-C., l’utilisation des baguettes divinatoires chez les Germains, tandis que l’historien grec Hérodote mentionne cette pratique courante chez les Scythes dans son ouvrage Histoires (IV, 67).

Le géographe Strabon, fait lui aussi référence à la rhabdomancie (précurseur de la radiesthésie donc) au livre XIV de sa Géographie, ouvrage écrit au début du premier siècle de notre ère. Il indique qu’elle était couramment utilisée par les Perses.

Enfin, l’historien Ammien Marcellin l’évoque au livre 31 de son Rerum gestarum à propos des Alains du nord du Caucase, dont il semble qu’il aurait pu observer les us et coutumes.

C’est donc bien d’un art antique dont il est question ici. Il faudra cependant attendre près de deux millénaires pour que la forme moderne et théorisée par l’abbée Bouly sous le nom de radiesthésie la supplante. Ici, il ne s’agit pas de morceaux de bois coupés, taillés, lancés puis interprétés, mais d’une discipline qui se donne pour fondements des faits scientifiques et fait aujourd’hui encore débat.

Fonctionnement de la radiesthésie

La radiesthésie repose sur plusieurs postulats :

  1. Le premier, c’est que tous les corps (pris au sens large, pour les être vivants, les humains, les animaux, les plantes, les objets, les minéraux, les éléments) émettent un magnétisme, que certains nomment champs énergétiques, d’autres radiations, d’autres encore champs cosmo-telluriques. Ces émissions sont continues, une faculté passive propres à tous les corps.
  2. Il est possible de capter et de ressentir cette énergie, ce rayonnement en tout premier lieu avec son propre corps, ensuite avec un objet qui permet de la canaliser, comme une baguette, un pendule. Le radiesthésiste est la personne qui a une sensibilité exacerbée à ces rayonnements.
  3. Capter cette énergie permet d’obtenir des informations : il est possible de situer dans l’espace l’un de ces corps (et ainsi retrouver un objet ou un être disparu), opérer la divination, et acquérir la connaissances d’événements présents, passés ou futurs.

Techniques radiesthésiques

La radiesthésie, du latin radius qui signifie « rayon », et du grec aisthêsis, que l’on peut traduire par « sensibilité », est cette capacité dont certaines personnes seraient dotées, leur permettant de ressentir les champs magnétiques émanant de corps divers sur lesquels ils parviendraient à concentrer leur attention et qu’ils pourraient situer précisément dans l’espace.

Le pendule

Le pendule divinatoire, qui prend le plus souvent la forme d’un cristal de roche, d’un quartz, d’une obsidienne taillée en forme de pyramide inversée, ou d’un morceau de bois sculpté en forme de toupie, suspendu à une ficelle ou à une chaînette est un outil fréquemment employé pour canaliser ce don.

C’est l’instrument le plus utilisé pour la recherche des personnes disparues et des objets égarés. Il peut être associée à une carte, sur la surface de laquelle il est maintenu en équilibre jusqu’à ce que les oscillations indiquent un point précis qui sera considéré comme le lieu où se trouve . Plus la carte géographique est précise, et plus la localisation gagnera en précision.

Il est surtout connu dans la tradition populaire grâce au Professeur Tournesol, personnage de fiction inventé par Hergé, qui l’utilise notamment pour détecter des sites archéologiques (et y parvient).

L’antenne de Lecher

L’antenne de Lecher, du nom de son inventeur Ernst Lecher, est une amélioration moderne du fil de Lecher, qui servait à la détection d’ondes bioénergétiques et géobiologiques diverses. Aujourd’hui, ce récepteur est accompagné d’une échelle graduée qui permet de régler l’appareil sur la fréquence électromagnétique qu’il doit recevoir.

Cet appareil suppose que le corps humain, ancré dans le sol, possède une potentialité et une conductivité électromagnétique qui peut être exploitée. L’antenne, tenue à deux mains par le radiesthésiste, permet de répondre à des investigations précises en fonction de l’objet de la recherche ou de la question posée.

La baguette

La baguette (en fait une branche de bois taillée en « Y »), souvent de noisetier, mais dont l’essence peut varier en fonction des cultures, est tenue à deux mains, à l’horizontale, souvent du bout des doigts pour ne pas réprimer les mouvements et frémissements que la détection du magnétisme de l’eau peut lui communiquer.

Lorsqu’elle est utilisée dans la détection de nappes d’eau souterraines, le radiesthésiste est appelé sourcier, et son art la sourcellerie.

Le radiesthésiste en quête d’eau, ou sourcier donc, marche sa baguette tenue à hauteur des hanches, et parcourt le terrain sur lequel il recherche l’eau. La baguette oscille lorsqu’il approche d’un court d’eau souterrain et l’intensité des oscillations ou des frémissements ressentis l’oriente ainsi vers l’emplacement exact. Par ailleurs, les sourciers expérimentés sont capables d’évaluer la profondeur de la source à capter, le débit.

La démonstration en images, dans ce reportage sur lequel nous terminerons :

Un sourcier fait la démonstration de son don pour la détection de l’eau souterraine grâce à une technique utilisée en radiesthésie : les baguettes.