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La voyance pure : prédire l’avenir sans technique ni support

Publié le Voyance

La voyance pure est l’aptitude qui permet la connaissance d’informations ou d’événements passés, présents ou futurs hors de toute perception sensorielle, de toute forme d’investigation scientifique, de déduction logique ou statistique. L’objet principal de la divination par la voyance pure reste cependant la prédiction d’événements futurs.

C’est ce que l’on appelait communément autrefois le don de double vue.

Elle se différencie des techniques divinatoires qui ont la même finalité – prédire l’avenir – mais reposent sur l’utilisation d’un support (cartes, pendule, dés) ou sur l’interprétation de phénomènes naturels (le vol des oiseaux par exemple, ou encore le mouvement des astres).

À noter : dans cet article on entend le mot « voyant » au sens large, qui recouvre donc aussi la figure du médium. La seule restriction est celle que contient l’adjectif « pur ».

Principaux champs de connaissance

La voyance pure est une forme de cryptesthésie (étymologiquement, un sens caché). Elle appartient au domaine de la parapsychologie, qui n’est pas celui de l’ésotérisme. Voici les principaux champs de la « connaissance du caché » qu’elle revendique.

La précognition

La précognition désigne la capacité de prévoir un fait (événement historique, naturel ou personnel) avant qu’il n’advienne, et sans l’entremise d’un moyen autre que la simple perception, psychique du voyant.

Il est souvent question de flashs, qui sont des images mentales qui se manifestent dans l’esprit du voyant pur, un peu comme s’il se souvenait d’un événement, alors que celui-ci ne s’est pas encore produit et se déroulera dans un avenir.

La précognition est ainsi uniquement orientée vers le futur ; son étymologie le confirme, puisque le mot est formé du suffixe pré, issu de la préposition latine « prae », qui signifie « avant », et du mot cognition, issu du latin « cognitio » qui désigne le fait de « prendre connaissance ».

La clairvoyance

La clairvoyance a un sens plus large : elle embrasse à la fois les visions du futur, mais aussi celles du passé, et du présent, si tant que celles-ci se produisent à distance (temporelle ou spatiale) du clairvoyant.

C’est souvent cette forme de voyance pure qui a été mise à l’épreuve lors d’expériences scientifiques : on demandait par exemple au voyant d’indiquer ce que représentait des images, cachées pour lui, expérience qui ne concerne ni le futur, ni le présent, mais la capacité à voir ce qui n’est pas visible pour lui.

La prémonition

C’est une autre forme de voyance pure, car la prédiction se forme dans l’esprit du voyant. Elle a pour particularité de ne comporter aucune recherche active de la part du sujet psi. La vision du futur s’impose à lui sans qu’il ne puisse contrôler l’élément déclencheur. C’est typiquement le cas du rêve prémonitoire.

Souvent la valeur prophétique de la vision n’apparaît qu’après coup, lorsque la personne assiste à une scène qui, tout à coup, lui apparaît comme familière et qu’il découvre avec stupéfaction s’être déjà produite dans son esprit, pendant son sommeil (le plus souvent) ou en état de veille. Mais cette faculté peut s’apprivoiser, et petit à petit les conditions où survient la prémonition peuvent être reproduites pour la favoriser.

La parole oraculaire

C’est ici que la divination rejoint la divinité. L’Oracle révèle aux simples mortels ce que les dieux lui ont confié au sujet de leur avenir. En ce sens il rejoint la médiumnité, et ici le voyant se fait médium pur, messager d’une divinité par laquelle il a été choisie.

L’Oracle d’Apollon Pythien, à Delphes, est le plus connu d’entre eux : des générations de femmes choisies parmi la population s’y sont succédées, consultées par tout un chacun, quel que soit son rang ou sa position sociale. Bien que ritualisée, et soumise à une codification, la parole oraculaire est délivrée directement, sans l’entremise d’un support. Des signes indiquaient cependant si le dieu acceptait, d’abord, d’écouter la question, et dans un second temps d’y répondre. Mais le message était bien perçu intérieurement par la Pythie.

Distinctions principales

Pour améliorer la compréhension de ce qu’est la voyance pure, il faut l’opposer à ce qu’elle n’est pas et opérer des distinctions. Les voici.

La pureté et le support

L’adjectif pure n’est venu que tardivement compléter le mot voyance, qui, traditionnellement, recouvrait tout le champ divinatoire.

Il ne s’oppose pas à une forme impure ou altérée : il doit ici être compris au sens de « direct ». La voyance pure est une façon directe de capter l’avenir. A contrario, la voyance qui utilise un support, comme la cartomancie, ou l’astrologie, consiste pour le voyant à déchiffrer le message contenu sur le support qu’il utilise, en l’occurrence les tarots ou les astres. Elle est donc indirecte.

Un don inné, et non une technique acquise

La voyance pure est une aptitude innée dévolue à une portion réduite, voire infime de la population, même si certaines expériences tendent à prouver qu’une forme d’intuition parapsychologique serait plus répandue au sein de la population, la plupart du temps à l’insu même des détenteurs du don.

Celui-ci ne s’acquiert pas, mais se cultive. Les premières manifestations de la voyance se produisent avec une acuité différente en fonction des sujets psi et des périodes de la vie. Il apparaît souvent dans l’enfance, se tait à l’adolescence avant de resurgir à l’âge adulte. Certaines personnes ignorent toute leur vie qu’elles possèdent le don de voyance.

Les techniques divinatoires peuvent quant à elles être apprises par n’importe qui, et ne requièrent pas de don particulier, si ce n’est celui la connaissance des codes permettant l’interprétation des résultats obtenus, lesquels peuvent s’avérer très complexes.

La codification a été transmise de génération en génération, d’abord oralement, puis par l’intermédiaire de l’écrit. Des livres expliquent les techniques, que l’on appelle traditionnellement des mantiques, et dont il existe une infinité de variantes : taromancie, astrologie, chiromancie, numérologie, ou cafédomancie sont les plus courantes.

Le travail consiste alors à décrypter le résultat de l’expérience, et toute l’habileté repose ici sur la rigueur de l’exécution technique et la virtuosité de la lecture. C’est particulièrement le cas des astrologues, dont le thème astral est particulièrement compliqué à produire, car il nécessite des connaissances fastidieuses à acquérir et de nombreuses années de pratique. Mais c’est une autre histoire.

La voyance pure, elle, surgit un beau jour (et disparaît parfois), et seule la pratique ou la rencontre de personnes dépositaires du même don permet de l’améliorer : concentration, ressentis sont les principales qualités qui se développent chez le sujet psi devenu praticien.